2002   -   Namibie                                un grand choc !!

Arrivée à Windhoek. Temps beau et chaud sur le tarmac de l’aéroport -  

On récupère tout les bagages, la malle à un peu souffert ! 40 km de transit en minibus jusqu’au loueur. La voiture n'est pas prête, un 4x4 V6 essence, équivalent « Toy Hilux » , dans l’attente partons faire les courses alimentaires avec un chauffeur local.

Check in du véhicule avec déjà  60 000 km cela a du bon et du mauvais !! – Pneus loin d’être neufs, enfin !!. c'est  l'Afrique il faut se départir de nos habitudes européennes.

Départ !! la voiture ne démarre pas – Commence bien !!!- Changement de la batterie sur le parking, c’est OK –il est 17h10 le soleil se couche – Conduite à gauche et dans un environnement inconnu...

Daan Viljoen en vitesse – Au camping il fait nuit noire – pleins de bruits de bêtes diverses …. Et nuit très très froide.

 

Direction le nord-est par les pistes parallèles, nous longeons le Waterberg – calaos, autruches, nous apercevons avec beaucoup d’excitation le long cou de notre première girafe au dessus des arbres en bord de piste.

Pistes vers le Nord puis vers l’Est pour rejoindre Tsumeb après avoir vu LE « Baobab tree Monument  National»

Pistes droites sans fin !! nombreuses traversées de phacochères, pintades, élans du cap.

Nous traversons Tsintsabis, un court contact avec les autochtones, échanges de palabres et de qq photos.

Direction vers le Pan d’Etosha et Namutomi.

Arrivée au camp, dîner, visite au point d’eau éclairé. Des chacals rodent dans le camping.

 

Nous sillonnons les pistes du parc, découvertes émerveillées de nombreuses girafes, les troupeaux d’éléphants passent devant nous, que nous suivons jusqu’au point d’eau. Springboks, kudus, oryx, outardes, autruches…..et une troupe de 8 lions. Hallali juste à la fermeture du camp..restons au pt d’eau éclairé pour voir les rhino et 3 troupeaux d’éléphants  qui se succèdent. Nous nous couchons sans toilette, fatigués mais comblés.

 

2 jours plus tard, nous quittons Etosha. Hobatere, réveil 5h30 – prenons notre temps montons sur les rochers alentours pour voir le paysage. A la barrière un panneau indique: Pas de promenade – Danger lions !!! on ne l’a pas vu hier soir … Les enfants ont raison on doit être inconscients … et chanceux !

Piste C35 en direction d’Opuwo, il fait très chaud – Nous longeons encore la clôture Ouest du parc d’Etosha. Nous prenons un « stoppeur ». Plusieurs villages – quelques palabres avec une femme, "notre" stoppeur aide un peu avec cette femme qui veux monnayer les clichés de sa « maison » Nous offrons des petits savons... La piste devient sablonneuse et qq peu difficile.. Opuwo la station grouille de monde… photos de la population et de la ville !! La misère est là …saleté, mendicité, alcoolisme.. Bière à la terrasse d’un bar resto tenu par un Français? Arpentons rapidement le marché local, achat de crafts à la population, bar en plein air, la boisson locale alcoolisée est bue dans des brocs en plastique… Départ pour Orupembe, pointage des lieux et des points au kilométrage par rapport à la carte détaillée du Koakoland. La piste est relativement roulante, sans trop de difficultés - Rencontre avec une femme Himba – longue discussion et photos – Les paysages sont pour nous irréels - Après 100km de piste qq doutes sérieux sur la direction prise (discordance entre carte et réalité..) 1ère demande à des enfants bergers mais pas de résultat ils ne parlent pas un mot d’anglais et ne savent pas lire une carte..

2ème demande à un jeune adulte qq km plus loin ( il parle anglais) et nous confirme la bonne piste.

Lui offrons en remerciement sucre, cigarettes, et une ampoule de mercurochrome pour soigner une plaie.

Nous poursuivons la piste et bivouaquons en pleine savane.

 

5H00 - le jour n’est pas encore levé – le feu est éteint - la lune nous éclaire et nous sommes attentifs aux bruits et  ambiances qui parcourent le veld.  Passons Orupembe une éolienne, un puit, un poste de police… le village Himba semble à peine éveillé. Vers Purros, c’est 150 km sans voir une seule voiture et la piste est éprouvante avec de la tôle ondulée sur de nombreux km. Arrêts fréquents pour photos, nous nous émerveillons des autruches, springboks, oryx, et surtout d’un beau guépard en totale liberté qui traverse la piste.

Nappe de brouillard, la Skeleton coast n’est pas loin 60 à 80 km à vol d’oiseau, nous nous arrêtons pour escalader une colline c’est un paysage grandiose. Nous longeons la piste le long de la rivière asséchée, multiples traces très sablonneuses avec traversée .. et progression tendue dans le lit de la rivière parcourue de girafes et d’éléphants du désert. Plus loin un troupeau de 10 pachydermes sont sur la piste – nous stoppons et pour cause … longue attente si bien que nous faisons peu de km, pour nous arrêter bivouaquer dans un lit d’affluent dégagé qui descend des collines. Faisons un feu.

 

Sesfontein ville fantôme… et poussière pas de bâtiments en dur hormis le Fort (Lodge) et l’école.

Camping communautaire d’Ongarongo (Warmquelle) paisible au fond d’un canyon  alimenté par une source d’eau « chaude » - oasis de verdure et oiseaux nombreux. Nous profitons d’un bain dans la source avec les petites tortues aquatiques. Twyfelfontein, guide pour la visite complète du site de nombreuses et  belles gravures rupestres, nous peinons sous la chaleur irradiant de la barre rocheuse au couchant.

 

Skeleton Coast, interdiction d’accès à Torra Bay (fermée) et à Terrasse bay (pas de résa pour la nuit)

Au début des dunes grises, des Welwitshia, et ce n’est qu’à mi-chemin que la piste longe l’Océan.

Nous avons effectué une petite marche dans les dunes pour approcher l’Océan. Les rouleaux sont énormes et le bruit du ressac est impressionnant c’est un ronflement quasi permanent. Embouchure de l’Ugab river, flamands roses, salicorne,…et chaussures trempées par le ressac puissant. Direction Mile 108 et Mile 100. Côte déserte, structures camping inexistantes, hors les emplacements pour pêcheurs.

Nous constatons que depuis hier le frigo ne marche plus et que notre réserve de pain est moisie !

Le ravin de Tsisas et randonnée vers la « White lady » peintures rupestres, départ sans le guide qui nous rattrapera en courant ¼ d’heure + tard !! Tour du Spitzkoope gros bloc de granit rose – Troc de fluorine contre farine et sucre – continuons la piste en contournant Spitzkoppe, direction Hanties bay. Cape cross pour coucher du soleil et colonies d’otaries à fourrure présentes, presque à toucher au pied du petit muret (femelles avec petits) nous restons longtemps, malgré l’odeur forte. Hanties bay – Petite ville coquette, en dur, bien peinte, propre, agréable; occidentale et décalée après vision des bidonvilles et de la misère plus au nord.

Bruit de l’océan – vent très violent dans la nuit venant du désert et qui secoue bien la tente.

 

Direction Swakopmund – nous découvrons les vents de sable, piste de sel humide, glissante, et balayée de rafales, phares allumés, le sable s’engouffre dans la voiture. La côte est couverte de brume – Flamands roses près du port, puis dans la lagune et enfin dans les salines.

Survol des dunes du Namib –  survol Sesriem canyon – Sossusvlei - Dead vlei – sous le soleil c'est magnifique.

Retour par la côte: survol de camp de mineurs abandonné et de carcasses de bateaux échoués. 

Montée vers le Kuiseb pass, nous voyons nos 1er Kokerbooms , bifurquons vers Gamberg pass puis Spreetshoogte pass, altitude 1842 m - Décidons de bivouaquer à ce col pour la vue du coucher de soleil sur la plaine et les dunes.

 

Solitaire et Sesriem – Découverte de l’étendue des dunes avec toutes leurs diversités de formes, de couleurs, de végétations. Vallée de Sesriem – Nous allons randonner à Hidden Vlei– un peu de vent de sable –

Belles crêtes éclairées au coucher du soleil, le camping est très venté – mal dormi – bruit de compresseur toute la nuit et surtout le froid - notre condensation a gelé à l’intérieur de la tente.

Sossusvlei – 5 km dans du sable mou, tronçon assez difficile en 4x4 – calé 1 fois mais pas ensablé!!!  Petit instant de panique à bord !!! Départ pour Dead Vlei,  ascension de la dune opposée (ouf !) 80m de dénivelé.

Vent de sable qui se lève et qui balaye tout même le paysage et les couleurs – impossible de faire des photos au coucher du soleil – grande déception. La 707 longe à nouveau les dunes du Namib, nombreux kokerbooms, beaux paysages, belles couleurs, troupeaux d’oryx au coucher du soleil.

 

Direction Luderitz – arrêt pour voir un troupeau de chevaux sauvages vers Aus. Route très droite, nous longeons les zones diamantifères aux accès interdits. Plus on se rapproche de la côte plus les dunes passent du rouge au rose pour finir sable blond. Vent et sable –  on découvre la ville entourée de collines rocheuses et non de dunes.

Nous contournons la ville par le Nord en direction d’Agathe bay et de Flamingo bay. Des pistes ensablées jonchées de tessons de canettes et bouteilles, un décor fade, triste, ancien crassier diamantifère.

Toujours ce vent de sable qui pénètre partout – pas moyen de trouver un endroit à l’abri pour déjeuner, les aires  sont sales et détériorées – ça pue la misère de l’exploitation minière…. repartons vers Shark Island, le phare et camp site est en plein vent - c’est intenable !!!

 

Contournons la baie pour Diaz point et Grossebutch bay. Retour vers Keetmanshoop, la forêt de Kokerboom et Giants Playground. L’Est et le Kalahari, nous poussons jusqu’à Gochas puis reprenons vers le Nord, Staries, remontons la rivière Auob par son canyon assez large et monotone .

Direction Mariental et  retour vers Windhoek 

Dernier jour, déballage complet et rangement – un peu prise de tête – trop de choses... tout ne rentre pas dans la malle (+ de poids qu’à l’aller) et répartition différente.

...Et en plus on se fait piquer par les babouins notre dernier morceau de pain... Adieu déjeuner !!!!

 

Nous avons fait 6905 km en 25 jours,  et à peine dans l’avion du retour nous avons déjà décidé de revenir…