swaziland

Extrait de "348 jours en itinérance"

Nous dépassons la capitale Mbabane, trouvons un point culminant ouvert à 360° sur un immense highveld, vaste prairie couverte de kopjes, les vallons s’étendent vers l’Est et  s’assombrissent dans le jour qui décline. A l’ouest et au nord l’horizon est couvert de forets, le ciel est strié de nuages d’altitude qui s’irisent de rouge au soleil couchant.  Des crêtes alentour, plongent des pistes trialisantes et fortement ravinées, témoins des pluies diluviennes de décembre et janvier.  

1500 mètres, le vent fraichit, il est 16h on cherche un campement, c’est vraiment rare ici, le tourisme est fait pour une clientèle aisée, avec des parcs résidences, des guesthouses et des lodges 4 et 5 étoiles dont les grilles et clôtures donnent sur les baraquements de la population locale... on ne vient au Swaziland qu'avec réservations.. y compris pour visiter les parcs royaux qui ne sont accessibles qu’aux véhicules organisateurs. 

On vient surtout pour le sport : canioning, fly fishing, hiking, climbing, horse riding, mountain cycling, geckoiing, quad biking, zipline, ball painting, treetoping, tubing, caving, rafting, le cultural dancing, le hot air balloning, le tout exclusivement accessible par booking service... le Swaziland c'est un peu Center Parcs en plus grand..

On est venu, on a vu, on est passé et reparti rapidement... nous sommes vraiment déçus, décidément nous ne comprenons rien à ce pays. De dépit nous sommes retournés au backpacker, les distances sont tellement courtes ici…

La décision est prise sans aucun regret, nous laissons le pays ce matin, direction Piggs Peak.