mozambique

Extrait de "348 jours en itinérance"

C’est vraiment beau à voir, beaucoup de poissons, des anémones et des bouquets de corail. Les lunettes et le masque ne sont pas compatibles et cela devient vite pénible. Il faut vider l’eau, le sel brûle les yeux, bref je ressors rapidement.

De toute façon, on voit très bien les poissons du bord et peut-être même mieux ! 

Alessio et l’équipage apportent sur la plage le déjeuner qu’ils ont déjà commencé à préparer avant d’aborder. Un superbe menu : salade de chou et tomates, étrilles et bonite grillée, riz et tomates, ananas et pain — nous avons déjà eu le café à bord. 

Pour nous distraire pendant notre collation, des dauphins se montrent à quelques encablures du chenal, remontant avec le flot. Nous profitons pleinement de tout. 

Alessio nous propose de faire le tour de l’îlot à pied, le bateau nous reprendra à l’entrée du chenal. C’est presque téméraire d’entamer cette marche de 4 km sur ce sable blanc. Le soleil au zénith tape dur et la réverbération sur la surface cristalline est à son paroxysme. Mais c’est trop tentant.

Nous pourrons approcher les flamants et entrevoir à nouveau le dos luisant des dauphins qui jouent dans les vagues de la côte au vent.

Le dhow nous attend à la pointe de Magaruque. L’embarquement se fait par une échelle de coupée, la mer monte, le niveau est haut et nous mouillons le bas de fesses… Puis le « capitaine » met le cap vers la côte. Ce matin nous avions zigzagué un peu entre les hauts fonds ; là, avec la marée haute la navigation est directe, moteur et voile pour aider un peu.